LES 7 MOMENTS LES PLUS FORTS DE LA FASHION WEEK DE NEW YORK

Marc Jacobs n’a pas assisté au défilé de Marc by Marc en backstage, une aiguille à la main, mais au premier rang. Pour la première fois depuis l’existence de sa ligne secondaire, il a laissé les rênes de la direction artistique aux deux stylistes anglaises Luella Bartley et Katie Hillier.

La collection très « Girl Power », entre guerrières Ninja et héroïnes pop, atteste de l’affranchissement de la ligne « jeune »du créateur. Un changement de cap souhaité par Marc Jacobs « J’ai toujours détesté ce nom (ligne « jeune »). J’ai une idée du nom que je voudrais lui donner, et j’ai présenté le projet à l’équipe mais je ne peux rien dire pour l’instant. »

Dans sa réinterprétation "putassière LOL" de la lycéenne américaine, Jeremy Scott a rendu hommage aux justaucorps ultra échancrés arborés par Miley Cyrus toute l'année comme un uniforme. 
Un premier rang « all stars » (Gwyneth Paltrow, Reese Witherspoon, Diane Kruger et Gerald Butler) a salué (debout !) la (re)naissance de la femme Hugo Boss, orchestrée par le petit génie de la scène new-yorkaise,robe de soirée rouge pas cher, Jason Wu.
Il a su lier l’héritage Boss (une femme d’affaire un brin glaciale) au romantisme fluide de son travail qui avait fait de lui le chouchou d’Anna Wintour ou de Michelle Obama.

Le regain d'intérêt de Chanel pour le grand ouest américain - la collection des métiers d'arts a défilé à Dallas en décembre dernier - a vraisemblablement incité les New-Yorkais cette saison à puiser dans leur héritage.
On retrouve beaucoup de franges en cuir et une silhouette conquérante chez Mickael Kors (mâtiné de bohème californienne).

Les quatre enfants (Brooklyn, Romeo, Cruz et Harper) en mode Dalton (classés par taille) et David au premier rang : toute la famille est venue acclamer la collection ultra-maîtrisée de la créatrice.
Alors qu’elle s’apprête à ouvrir sa première boutique (à Londres) et à déménager ses studios (à New York), Victoria Beckham retrouve ses premières amours (les magasin de robe de soirées ultra fitées), mais les réinvente. À l’instar de la combinaison blanche en néoprène, toute en fanfreluches sous la taille et en volumes : parfaite.

« C’est une histoire d’énergie, d’humour et de vitesse » a confié Lazaro Hernandez (la co-tête de la marque avec Jack McCollough) à la sortie du défilé, avant de poursuivre « On n’a pas trop sur intellectualisé cette collection. On s’est dit ‘Amusons-nous’ ». Et ça se voit.
Les volumes, très actuels et sérieux (vaguement hérités de la motarde) viennent se faire chahuter par des imprimés aussi variés que réjouissants : girafe fluo, liberty sans fleurs, constellations, zébrures
Les soeurs Olsen sont sur le créneau depuis quelques années désormais. Toujours le même choix de matières ultra précieuses (comme ici les longs ensembles en cachemire double face tricotés main) appliquées sur les volumes oversized créent une alchimie assez unique. Celle d'un luxe tourné vers soi, dans lequel il faut s'emmitoufler pour affronter les rudes hivers new-yorkais.